Il s’agit d’un article invité de Bérénice du blog je-suis-fatigue.com. Merci à elle pour sa contribution 😉

 


Aujourd’hui je vous parle de fatigue, de circulation et de contrainte.

Cet article fait suite à celui que Johan a déjà publié sur les effets néfastes de la fatigue : ICI

la fatigue on l’a tous ressenti, mais quels sont les éléments impliqués ? lesquels de ces éléments ai-je la capacité de modifier ? Et avec quels outils ?

La fatigue, c’est un ralentissement.

Que ce soit un ralentissement physique, musculaire, nerveux, psychique, intellectuel, émotionnel… la fatigue se manifeste toujours par un ralentissement.

Nous sommes constamment en mouvement. (Sinon c’est qu’on est mort)

d'où l'importance d'une bonne circulation

Il n’y a rien de plus vrai. Même dans l’immobilisme le plus complet, nous sommes perpétuellement en mouvement.
En permanence, notre système cardio-vasculaire abreuve de sang chacune de nos cellules, apportant les éléments nécessaires à leur fonctionnement et emportant les déchets vers les organes d’élimination.
En permanence, notre diaphragme se contracte rythmiquement pour que nos poumons nous approvisionnent en oxygène.
Notre cerveau envoie et reçoit des informations en continu via les nerfs. Ce sont de véritables autoroutes de communication électrique.
Notre système digestif, notre système rénal, nos glandes hormonales… notre corps est une véritable fourmilière, ça circule dans tous les sens et dans toutes les directions, de façon parfaitement orchestrée et harmonieuse, en rythme et en cadence !

Nous sommes une multitude de flux, de courants, de circulations.
Puis survient la contrainte.
Le stress ne désigne à l’origine qu’une contrainte, et l’on observe des réactions opposées au même stress en fonction des personnes.

Prenons l’exemple d’une échéance à respecter pour deux employés travaillant sur le même projet et ayant les mêmes compétences.
L’un va se servir de cette contrainte de l’échéance pour canaliser ses efforts, s’organiser, concentrer son énergie et s’élever afin de réussir dans ce projet à temps : il utilise le stress comme moteur d’action.
L’autre va se contracter, se disperser, courir, brasser, perdre en temps et en efficacité : le stress devient pour lui un obstacle qui le ralentit, qui le fatigue.

Voyons cela comme un cours d’eau, dans lequel on appose un obstacle :
-S’il s’agit d’une belle rivière, et que l’obstacle n’est qu’un rocher, il y a fort à parier qu’elle n’en prenne pas mal, et ce ne serait que par l’accumulation de nombreux rochers que pourrait se former un barrage, engendrant alors un ralentissement.
-S’il s’agit seulement d’un petit torrent de montagne, un seul rocher suffirait à le contraindre à sortir de son lit, en le ralentissant, en créant une rétention en amont.

Il y a donc deux façons de diminuer sa fatigue :
-Augmenter son énergie en amont, avoir une circulation importante. Comme la rivière arrive à draguer même les plus gros rochers, comme lors des grandes crues une rivière peut reprendre son lit, malgré les barrages, malgré les canaux, les digues.
-Limiter les contraintes, ne pas laisser les obstacles, les rochers s’accumuler.

stresser

Augmenter sa circulation, son flux, son courant : 5 outils

Alimentation :

Cela semble évident et essentiel : boire !
Nous sommes composés à 99 % d’eau, et pourtant la majorité d’entre nous ne s’hydrate pas assez. Notre corps et notre cerveau ne peuvent pas fonctionner de façon adéquate si nous sommes déshydraté. Votre circulation ne peux être effective sans une excellente hydratation, et ce tout au long de la journée.
Il est primordial d’apporter le meilleur carburant à notre corps par l’alimentation, en choisissant des aliments naturels et nourrissants. Se nourrir doit apporter de l’énergie ! Si vous vous sentez fatigué après avoir mangé, c’est sans doute que vous n’avez pas apporté à votre corps ce dont il a besoin. En particulier le sucre, le sel et la chimie sont des rochers imposants qui ralentissent votre rivière et qu’elle a bien du mal à évacuer.
Je suis certaine que vous connaissez au moins deux aliments que vous devriez arrêter de consommer parce que vous les savez néfastes. Ils sont des rochers que vous pouvez choisir de ne pas vous infliger. Commencez par là, choisissez de diminuer ces stress inutiles qui en plus vous apportent souvent un sentiment de culpabilité.

Sommeil :

Lorsque nous avons une échéance à respecter pour un projet, nous avons tendance à nous y jeter à corps perdu (et l’expression est bien choisie), en faisant fi de la fatigue. Hors pour maintenir un courant convenable, le corps a besoin de temps de repos. Il est tentant de se dire « je me reposerai une fois que j’aurai accompli telle ou telle tâche », mais lorsque la fatigue nous prend, il faut s’arrêter et se reposer. La fatigue est un ralentissement, on ne peut espérer achever une tâche correctement et en temps si l’on est ralenti. S’arrêter, recharger, est source d’un nouvel élan, et le temps consommé pendant cette pause n’est pas du temps « perdu », c’est du temps investi. Il sera largement rentabilisé par le temps « gagné » dans l’accomplissement de la tâche au maximum de vos capacités.

Activité physique :

S’il est un point important de l’activité physique, c’est la relation entre posture et respiration.
Le simple fait de se redresser, d’ouvrir la cage thoracique, libérer les épaules, décomprimer le ventre et respirer influence sur toute la chimie de notre organisme. La circulation des fluides et de l’énergie dans notre corps ne doit être entravée d’aucune compression. Redressez-vous pour affronter les difficultés : rien que d’adopter cette posture vous conditionne à ne pas ployer sous la pression.
Les bienfaits de la pratique sportive régulière sur les systèmes circulatoires sont établis depuis longtemps. Transformez votre petit torrent de montagne sautillant en rivière calme : augmentez votre débit tout en vous apaisant.

Développement intellectuel :

Le cerveau s’entraîne comme un muscle. Plus vous le faites travailler, plus il est en capacité de travailler facilement. Il n’est jamais agréable de se retrouver face à un problème intellectuel, de ne pas connaître la solution. Plus vous lisez, plus vous apprenez de nouvelles connaissances, plus votre cerveau est en mesure de chercher efficacement des solutions, même si vous n’avez rien lu sur ce sujet précisément. Lire diminue le stress de 68 % de plus qu’écouter de la musique ou faire du sport. Si en plus vous lisez dans une position d’ouverture (et non pas avachi sur le canapé), avec un grand verre d’eau à portée de main, vous avez tout gagné !

Gestion des émotions :

Nous avons un flux continu de pensées et d’émotions.
Il est important de comprendre que toutes ces émotions sont naturelles, et que les émotions négatives (colère, peur, honte, doute…) sont à l’origine des mécanismes indispensables à notre survie. Mais lorsqu’elles s’installent, elles nous ralentissent.
Pour les laisser passer, il faut prendre du recul, de la distance. S’accorder le droit d’être en colère, d’avoir peur, de douter, puis d’élargir sa vision pour contourner, surpasser ces émotions.

einstein

Et pour augmenter votre circulation d’émotions positives, je ne saurais trop vous encourager à cultiver les moments où vous avez déjà surpassé votre colère, surpassé votre peur, votre doute. Le cerveau émotionnel ne fait pas la différence entre passé, présent et futur : on devient ce que l’on a le plus souvent dans le cœur. Plus vous vous remémorerez vos moments de joie, d’accomplissement, de bonheur, plus vous serez en capacité d’y accéder souvent. Et ainsi ce courant positif avalera sans s’y arrêter vos émotions négatives.

J’espère que cet article vous a motivé à prendre quotidiennement à cœur d’augmenter votre circulation et de diminuer les obstacles.

Je vous invite également à en savoir plus sur la méthode que j’ai mise au point pour se débarrasser de la fatigue.

Je vous souhaite une bonne continuation sur votre chemin d’une vie plus riche et sans stress.

Bérénice JOYEUX
Coach Santé Naturelle